Tuesday, November 25, 2008

Gödel

Aucun système logique n’est à la fois complet et cohérent (Gödel)
le théorème d'incomplétude de Gödel, affirme que n'importe quel système logique suffisamment puissant pour décrire l'arithmétique des entiers admet des propositions sur les nombres entiers ne pouvant être ni infirmées ni confirmées à partir des axiomes de la théorie.


Ici Jean Staune nous sort le jeu de "j'oublie de dire la moitié parce que ça ne m'arrange pas", que d'aucuns auraient pu qualifier de "mensonge par omission". Loin de moi (ces jours-ci) l'idée de qualifier Jean Staune de menteur, je le pense plutôt incompétent. Le domaine d'application du théorème d'incomplétude de Gôdel, semble lui échapper. Comme semble lui échapper le théorème de complétude de Gôdel. Il s'agit du théorème de complétude du calcul des prédicats du premier ordre, autrement dit du théorème de complétude du calcul de la logique du premier ordre.


La logique du premier ordre introduit un ensemble de symboles désignant des variables, un ensemble de symboles désignant des fonctions, un ensemble de symboles désignant des prédicats, ainsi que des connecteurs logiques et deux symboles et appelés quantificateurs. Les formules logiques déduites de ce calcul des prédicats ont pour but de s'appliquer à n'importe quel modèle, c’est-à-dire n'importe quel ensemble dans lequel les variables, les fonctions, les prédicats du calcul représentent respectivement des éléments de l'ensemble, des fonctions de cet ensemble dans lui-même, et des parties de cet ensemble. Elle a pour objectif de définir quels sont les énoncés qui sont valides et quels sont ceux qui ne le sont pas.


Et à ceci, Jean Staune doit être allergique, des fois qu'il apporterait lui-même la preuve que ses énoncés sont des illogismes et ses déductions du pipeau.